Le
parc Monceau doit son nom à celui du village qui se trouvait
non loin. Le duc de Chartres, futur duc d’Orléans, propriétaire
des terres demanda à Carmontelle de lui dessiner un jardin
de style anglais (1778).
Le
parc était adossé au mur des fermiers généraux, la rotonde
qui se trouve à son entrée principale, et la rotonde à colonnade
dite pavillon de Chartres, construite par Ledoux, et dans
laquelle se trouvent à présent les gardiens du parc, faisaient
partie de ce mur des Fermiers Généraux, où l'on devait
effectuer un péage pour entrer de la marchandise dans
Paris.
Des
curiosités parsèment le parc : la Naumachie, qui est un vaste
bassin en ovale, entouré en partie d'une colonnade corinthienne
qui proviendrait d'un mausolée que Catherine de Medicis avait
prévu pour sa dépouille et celle d'Henri II.
Non
loin de là on peut voir une grande arcade Renaissance, qui
provient de l'ancien Hôtel de Ville de Paris ; un massif de
rochers avec une grotte et un pont ; le monument de Guy de
Maupassant, réalisé par Raoul Verlet, et le monument d'Ambroise
Thomas réalisé par Falguière ; le monument de Pailleron, par
Bernstamm (porte de l'avenue Velasquez).
D'autres monuments parsèment le parc, près des portes du
parc : Les figures de la Nuit et de l'Harmonie), par J.
Froment-Meurice, dédié à Chopin ; le monument à Gounod,
par Antonin Mercié (porte de l'avenue Ruysdaël) - Photos
Vue
des tentes turques dans les jardins de Monceau gravure de Jean-Baptiste
Delafosse 1779, d'après Louis Carrogis dit Carmontelle
Vue
des jardins Monceau et remise des clefs au duc de Chartres
Avertissement
Les peintures présentées
sont la propriété de leurs ayant-droits. Il
est nécessaire d'obtenir leur autorisation pour toute
utilisation commerciale. D'autre part, une reproduction
ne rend jamais parfaitement la qualité et la réalité
d'un tableau. Les présentations qui vous sont faites
ici ont aussi pour but de vous donner l'envie d'aller les
voir dans les galeries d'art, les musées et/ou leur
site Internet.
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Paintings are under copyright for commercial use.
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Moïse
de Camondo, est né à Istanbul en 1860, descendant d’une
famille juive sépharade. Au début du XIXe siècle, les Camondo
ont fondé une banque qui deviendra l’une des plus importante
de l’Empire Ottoman. Ils sont anoblis en 1867 par Victor-Emmanuel
II en remerciement de leur soutien financier à la réunification
de l’Italie. Venus à Paris à la fin du Second Empire, les
frères Abraham-Behor et Nissim se fixent à Paris dans deux
hôtels particuliers de la rue de Monceau. A la génération
suivante, les deux cousins Isaac (fils d’Abraham-Behor)
et Moïse (fils de Nissim), deviennent des collectionneurs
avertis et des personnalités du monde de l’art. Isaac (1851-1911),
dont les goûts sont éclectiques, constitue une impressionnante
collection d’œuvres d’art du XVIIIe siècle, d’estampes japonaises,
d’objets d’art d’Extrême-Orient et de peinture impressionniste
qu’il lèguera au musée du Louvre en 1911. Moïse suit l’exemple
d’Isaac mais se passionne exclusivement pour le XVIIIe siècle
français. Pour présenter ses collections, il fait démolir
l’hôtel paternel en 1911 et se fait construire une demeure
à l’apparence classique et au confort moderne. Conçu pour
accueillir ses collections, l’hôtel abrite aussi ses deux
enfants Nissim (1892-1917) et Béatrice (1894-1945) qui vivent
avec lui. La première guerre mondiale éclate alors que l’hôtel
vient d’être achevé. Nissim, engagé dès le début du conflit,
devient aviateur et meurt pour la France en combat aérien
en 1917. La disparition tragique de son fils détermine Moïse
à léguer cet ensemble unique aux Arts décoratifs et à l’Etat
français en souvenir de Nissim. Jusqu’à sa mort en 1935,
le collectionneur se donne pour mission de parachever son
œuvre de « reconstitution d’une demeure artistique du XVIIIe
siècle ». Pendant la seconde guerre mondiale, la fille de
Moïse, Béatrice, son mari Léon Reinach, et leurs enfants
Fanny et Bertrand sont victimes de la barbarie raciste des
nazis, et disparaissent dans les camps d'extermination.
La famille de Camondo est désormais éteinte. Les Arts décoratifs,
musée Nissim
de CamondoPhotos
Le
musée Nissim de Camondo occupe un hotel particulier, situé
en bordure du parc Monceau. Il a été inauguré le
21 décembre 1936, un peu plus d’un an après le décès de son légataire,
le comte Moïse de Camondo
Le
musée abrite une collection exceptionnelle de mobilier
et d'objets d'art du XVIIIe siècle français. Par testament Moïse
de Camondo soumet le legs à des conditions formelles, parmi lesquelles
figure l’organisation du futur musée
Intérieur
du musée Nissim de Camondo. La particularité du
musée est qu'il est resté dans l'état d'une
riche demeure bourgeoise du début du XXe siècle.
Henri
Cernuschi fit fortune dans la banque à la fin du Second
Empire (1852-1870). Ardent républicain, il soutint
l'avènement de la IIIe République. Il entreprend un
voyage autour du monde de septembre 1871 à janvier
1873, accompagné par son ami, le critique d'art Théodore
Duret (1838-1927). Au Japon, puis en Chine, il acquiert
près de 5 000 œuvres d'art, dont un grand nombre de
bronzes. A son retour, la collection est exposée durant
quelques mois au palais de l'Industrie, concourant
ainsi à l'émergence du japonisme. henri Crnuschi lèguera
par la suite sa demeure, avec ses objets asiatiques,
à la Ville de Paris. Le musée Cernuschi est
donc un musée des arts asiatiques, notamment
des collections d'art chinois, japonaises, coréennes
et vietnamiennes. On y trouve également des
expositions temporaires - Musée
Cernuschi
Photos