On
a découvert qu'un palais destiné au gouvernement
et à la justice se trouvait à cet endroit, dans la
Lutèce gallo-romaine.
Les
premiers rois francs s'établirent dans cette résidence.
A l'époque, le palais primitif était environné
d'eau de trois côtés par le fleuve, situation défensive
idéale.
Une
des grandes pages de l'histoire du palais fut celle du siège
de 18 mois fait par les vikings, entre novembre 885 et mai
887 (un premier siège eut lieu en
845, avec la prise de Paris, le départ des vikings
étant monnayé par le roi de francie Charles
II dit "le Chauve").
Le
palais
royal fut vaillamment défenfu pas le Comtes Eudes.
Mais finalement, le roi de Francie, Charles III dit "le
Gros", qui était à Aix-la-Chapelle lors
du siège, monnaya lui aussi le départ des
assiégeants.
Cet
acte coûta la couronne aux descendants carolingiens.
A la mort de Charles III, les barons élirent roi
de Francie le comte Eudes, vaillant défenseur du
Palais de la Cité. Il fut le premier roi capétien.
Les
parties les plus anciennes encore visibles de nos jours
datent de St-Louis, les autres furent construites sous Philippe
le Bel, afin d'héberger les nouveaux tribunaux de
l'ancien Parlement royal.
Quant au pavillon central, qui héberge les salles
d'audience, et la grille d'honneur, qui ferme la cour d'entrée,
ils furent construits sous le règne de Louis XVI. Les bâtiments
ont reçu des restaurations successives. Photos
Le
palais de la Cité et la Sainte-Chapelle,
du temps de Charles VI (1368-1422) Illustration
des "Très riches heures du Duc de Berry"
La
Sainte-Chapelle, le Palais de Justice, le Pont Notre-Dame,
le Pont au Change, et le Pont Neuf et les quais avant
leur démolition et restauration. (1818)
Le
Palais de Justice, les locaux du commissariat central de Paris
et la Police judiciaire (Quai des Orfèvres...),
la Sainte Chapelle, la Conciergerie, se trouvent sur l'Ile de
la Cité. Ils sont accessibles par le métro "Cité"
1.
Les
grilles du Palais de Justice et, à gauche, la Sainte
Chapelle
Avertissement
Les peintures présentées
sont la propriété de leurs ayant-droits.
Il est nécessaire d'obtenir leur autorisation pour
toute utilisation commerciale. D'autre part, une reproduction
ne rend jamais parfaitement la qualité et la réalité
d'un tableau. Les présentations qui vous sont faites
ici ont aussi pour but de vous donner l'envie d'aller
les voir dans les musées, les galeries d'art, les
ateliers d'artistes et/ou leur site Internet.
Warning!
Paintings are under copyright for commercial use.
Accolée
au palais de Justice, se trouve la Conciergerie.
La première forteresse date du Xe siècle, sous Hugues
Capet.
Petit
à petit, la forteresse devient palais et se transforme
au cours des siècles en résidence royale. Sous Philippe
Auguste, au XIIe siècle, on trouve la trace d'un "concierge"
qui y exerçait des tâches de justice.
A
la fin du 14e siècle, à partir du règne de Charles V, les
rois de France préférèrent s’installer au Louvre et à Vincennes.
La garde de l'ancien palais fut confiée au Concierge doté
d’importants pouvoirs de police et de justice.
Dans
les parties basses du palais furent établies une cour de justice
et une prison. C'est ce "concierge" qui donna alors
son nom à l'édifice.
En
1793, sous la Révolution, la Conciergerie devint le principal
lieu de détention de la justice révolutionnaire. Marie-Antoinette,
épouse du roi Louis XVI, y fut emprisonnée.
Le 10 Thermidor, Robespierre,
blessé, y fut enfermé, avant d'être éxécuté.
Les salles, dégradées avec le temps, furent reconstruites
au XIXe siècle.
Plusieurs
cellules ont été reconstituées, dont celle de Marie-Antoinette
et une brève présentation historique des heures tragiques
de la Terreur y est faite.
Le
Pont-au-Change avant au XVIIe siècle. Son nom vient
des "changeurs" (joailliers et
orfèvres) qui y étaient installés.
Les maisons furent détruites par un incendie en 1621, puis
reconstruites entre 1639 et 1647. Le pont possédait
7 arches, dont 6 dans la Seine, et était à l'époque le plus
large de la capitale.
Avertissement
Les peintures présentées
sont la propriété de leurs ayant-droits. Il
est nécessaire d'obtenir leur autorisation pour toute
utilisation commerciale.
Warning!
Paintings are under copyright for commercial use.
C'est
sous Jean
II, dit "Le bon", roi de France de 1350 à
1364, que fut construite une tour de guet, dite la tour carrée
(47m), qui devint "Tour de l'Horloge" lorsque la
première horloge publique de Paris y fut installée.
Cette horloge fut remplacée en 1585 par celle que l'on
peut toujours admirer, construite par Germain
Pilon. Le quai fut bâtit de 1580 à 1611, et changea sucessivement
de nom : quai du Grand-Cours-d'Eau, quai des Morfondus, et
quai du Nord sous la Révolution. Photos
La
première horloge remonte à 1334, sous le règne
de Jean
II, dit le Bon. Le roi Charles
V, dit le Sage fit venir de Lorraine, vers 1370,
le célèbre horloger Henri de Vic, le logea dans la tour
afin qu'il construise une horloge. Son travail s'étala
sur 8 ans ! A l'époque, l'horloge n'était
visible que de l'intérieur et, en 1418, la municipalité
de Paris demanda à ce qu'il y ait un cadran extérieur
afin que les parisiens puissent régler leur heure
sur l'horloge. D' importantes restaurations du cadran
furent faites en 1472, en 1585, puis 1685, 1852 et 1909.
Les anciens mécanismes ont disparus. D'autre part, on
peut remarquer, sur la face sud du Palais de Justice,
un cadran solaire de 1900 (14 quai des Orfèvres) Photos
Evolution
de l'aménagement du quai aux Corses : du port aux
oeufs, avec les maisons de la rue de la Pelleterie, à
l'édification du Tribunal de Commerce
Evolution
de l'aménagement du quai aux Corses : du port aux
oeufs, avec les maisons de la rue de la Pelleterie, à
l'édification du Tribunal de Commerce
Evolution
de l'aménagement du quai aux Corses : du port aux
oeufs, avec les maisons de la rue de la Pelleterie, à
l'édification du Tribunal de Commerce
Evolution
de l'aménagement du quai aux Corses : du port aux
oeufs, avec les maisons de la rue de la Pelleterie, à
l'édification du Tribunal de Commerce
