Deux
moulins sont les rescapés de ceux qui peuplaient
la Butte auparavant : le moulin Blutte fin et le moulin
Radet qui se trouve au 83 de la rue Lepic.
Il
a été construit en 1717, afin de profiter
de la position élevée de la Butte et d'y
faire de la farine.
En
1870, le moulin Radet fut transformé en guinguette,
et prend le nom de Moulin de la Galette. Puis l'enseigne
sera transférée au Blutte Fin, qui date
de 1622, et a été restauré, reconstruit
en 1960, et dernièrement restauré en 1978.
En
1924, le moulin est déplacé à l'angle
des rues Girardon et Lepic, il se situe entre les numéros
75 et 77 de la rue Lepic.
Ce
moulin est resté célèbre dans le
monde entier, pour avoir été peint par
les plus grands noms de la peinture. Vous en trouverez
ci-dessous quelques exemples qui vous montreront les
différents regards des artistes sur le Moulin
de la Galette. Moulin
de la Galette
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sont la propriété de leurs ayant-droits. Il
est nécessaire d'obtenir leur autorisation pour toute
utilisation commerciale. D'autre part, une reproduction
ne rend jamais parfaitement la qualité et la réalité
d'un tableau. Les présentations qui vous sont faites
ici ont aussi pour but de vous donner l'envie d'aller les
voir dans les galeries d'art, les musées, l'ateliers
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Parmi
les peintres de Montmartre ayant laissé leur nom
à la postérité, Maurice Utrillo est
l'un des rares à être né sur la Butte,
au 8 rue du Poteau à Montmartre.
Il
est de notoriété qu'il est lui-même
le fils d'un peintre célèbre : Suzanne Valadon.
Né de père inconnu, il fut reconnu par un des compagnons
de sa mère, le peintre catalan Miguel Utrillo, qui
lui donna son nom.
Sur
ses tableaux, Utrillo signe Utrillo V, V comme Valadon.
La mère du peintre fut le modèle de peintres
renommés, tels Renoir, Puvis-de-Chavanne, Toulouse-Lautrec,
et Degas. De son observation du travail de ces grands Maîtres
vint sans doute le goût de Suzanne Valadon pour la
peinture. Degas l'encouragera et lui achétera ses
premiers dessins.
L'enfance
de Maurice Utrillo se déroula auprès de sa
grand-mère, dans l'actuel St-Denis. Atteint de troubles
du comportement, Maurice Utrillo fit des séjours
en hôpital psychiatrique à partir de l'âge
de 18 ans.
La
mère du peintre, constatant ses prédispositions
pour la peinture, encouragea son fils dans cette voie et
lui apprit les bases de la peinture. On dit qu'à
ses débuts, Suzanne Valadon obligea son fils à
ne peindre qu'avec du vermillon, de la laque de garance,
du jaune de chrome et du blanc de zinc lui permettant quelques
touches de bleu ou de noir.
En
1908, Maurice Utrillo peint ses premières oeuvre
qui feront date : la porte St-Martin, et "L’église de Villiers
le Bel" . A partir de 1910 Maurice Utrillo commença
a vivre de sa peinture, devenant le peintre le plus célèbre
des rues de la Butte.
De
1910 à 1914, la peinture d'Utrillo se distingue par
des formes et des teintes où prédomine la
couleur blanche, et l'on parle de "période blanche".
De
1922 à 1955 la palette de l'artiste s'enrichit de
couleurs vives. Certains estiment que 1917 marque la décadence
de la peinture d'Utrillo, liée à ses problèmes
d'alcoolisme.
Il est remarquable d'ailleurs de constater que c'est à
partir de cette période que la mère du peintre
commencera à peindre de nombreux tableaux. Le peintre
mourra en 1955, à 71 ans, alors qu'il faisait une
cure à Dax. Maurice
Utrillo
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Fils
d’un jardinier et d’une blanchisseuse, Jules-Emile-Elisée
Maclet naquit le 12 juillet 1881, à Lihons-en-Santerre, dans
la Somme.
C'est
au contact du curé de son village que le jeune garçon
découvre la peinture. Il devait déjà
avoir des prédispositions, puisque le peintre Puvis
de Chavannes remarqua son talent. Le jeune homme vint à
Montmartre avant la première guerre mondiale.
Il
fera divers métiers pour subsister, dont aide-décorateur
au Moulin
Rouge. Maclet, avec Utrillo, est par excellence le peintre
des vieilles rues de Montmartre,
de ses maisons et établissements.
Au
départ, c'est dans la technique de l'aquarelle qu'Elisée
Maclet s'exprimera le mieux, dans une période où
sa peinture sera dominée par la couleur bleue. Par
la suite, le peintre utilisera la technique de la peinture
au couteau et fera un appel plus prononcé à
la couleur, avec une dominance de bleu, rose et ocre.
En
1923, un riche industriel autrichien prend le peintre sous
contrat et l'envoie séjourner dans le midi, de 1924
à 1928, afin que Maclet puisse enrichir sa palette
des couleurs provençales.
Maclet fera un passage en Corse
fin 1928, puis séjournera en Bretagne,
entre 1929 et 1930.
Par
la suite, Elisée Maclet romp son contrat avec son mécène.
Sujet à des troubles du comportement, le peintre sera
interné dans un hôpital psychiatrique d'août
à décembre 1933.
Il
reprend son travail après 1935, et peint dans des tons
clairs et une palette riche en couleurs. Différentes
expositions de ses oeuvres seront organisées, affirmant,
s'il le fallait, la renommée d'Elisée Maclet.
Après
guerre, Maclet rencontre le succès, ses toiles se vendent
bien et il sera considéré comme le "nouvel
Utrillo".
Le
peintre décédera à Paris le 23 août 1962,
à l’hôpital Lariboisière.Elisée
Maclet
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